
Le millésime du vintage
Bonjour à vous, mes chers lecteurs,
Quel curieux attrait ai-je développé pour le vintage. Plus la mode avance, plus le retour aux sources ne nous permet plus de revisiter les styles, couleurs et découpes d’une autre époque.
Je ressens toujours un plaisir certains et une surprise quand j’observe depuis le lobby du Derby Alma, café et crayon à la main, le défilé quotidien de l’avenue Rapp. Du nœud papillon bien centré, aux escarpins effarouchés, c’est un délice d’observer ces femmes et hommes fiers de se différencier avec goût et recherche stylistique.
L’actualité nous a démontré que la mode peut être intemporelle, que les méthodes et théories de ce domaine relèvent d’une réelle recherche artistique, source de création infinie.
Revisiter les grands classiques de la mode
Ainsi, ayant sans cesse la volonté d’améliorer mon style, je me décidais à participer au Salon du Vintage 2017, un « after fashion-week » se déroulant au mois de mars à Paris, avant de passer quelques jours à Nantes, Rennes ou Bordeaux pour continuer à découvrir ce qu’est le vintage.
Je trouve la mode d’aujourd’hui parfois trop délurée. Même si sur de nombreux aspects, cette évolution est parfaitement adaptée aux besoins que le monde de la mode ressentait depuis quelques années, certains aspects me dérangent et me poussent à penser que parfois, le classicisme peut être tout aussi magnifique que l’excentrisme moderne.
C’est pour cela que j’ai décidé que, suite à ces visites futures des salons du vintage, de participer à diverses ventes aux enchères afin d’y trouver des accoutrements que je pourrais réadapter avec goût à la mode contemporaine. Finalement, n’est-ce pas ça le vintage ?
Mes chers lecteurs, gardez à l’esprit que la mode peut-être comme le bon vin, il suffit juste de savoir la conserver et la ressortir au bon moment.
A très vite !