Centennial
Bonjour à vous, mes chers lecteurs,
Je me promenais aujourd’hui, en cette belle matinée ; les rayons du soleil perçaient à travers les arbres et se reflétaient sur la Seine ; j’observais ce panorama majestueux du quai du Louvre. J’étais absorbé par ce que je voyais, néanmoins, mon attention fut détournée de ce spectacle lumineux par un bouquiniste parisien. Sur son étalage, étaient disposées divers anciens livres, des cartes de collection, des revues d’époque. C’est en regardant de plus près que je vis sur son parapet, la couverture du Vogue US de juin 1950. Sans doute l’une des plus célèbres couvertures de Vogue, dont le créateur n’est autre que le mondialement connu Irving Penn.
Ce grand photographe américain de mode et de beauté sera ; pour mon plus grand plaisir ; exposé à partir du 21 septembre prochain au Grand Palais à Paris.
Cette exposition retrace le centenaire de la naissance d’Irving Penn. C’est un artiste que j’affectionne tout particulièrement pour son travail d’une élégante simplicité, il est de ces photographes qui vous transmettent des émotions.
La photographie est un art
Photographier, c’est capturer l’instant ; un instant magique, une muse inspirante ou encore un paysage à couper le souffle.
La force des photographies d’Irving Penn réside dans l’intention, l’émotion et la personnalité qui dégage du modèle. Il désirait avoir un impact à travers ses compositions stylées et architecturées. J’admire son travail pour cette force qui se dégage des nuances, des contrastes de noirs et de blancs ; une signature propre à l’artiste. Un style visuel qui a conquis des personnalités majeures telles que Pablo Picasso ou encore la merveilleuse Audrey Hepburn.
Je sortis de mes pensées ; pris dans mes mains cette première de couverture mythique. Je me suis alors tourné vers la Seine ; vers Paris, vers cette ville remplie de richesse, et j’ai observé sa ferveur. Je me suis alors demandé quelle place nous avions dans tout cela ; ce qu’on laissera derrière nous. Irving Penn, et sa personnalité discrète, a sans doute voulu laisser derrière lui ses photos, son regard sur le monde et sur les autres mais surtout sa passion pour son travail méticuleux.
J’irai pour ma part voir cette exposition au Grand Palais ; je vous invite, mes chers lecteurs, à en faire de même.
Je vous quitterai simplement sur cette citation d’Henri Cartier-Bresson : « La photographie est un couperet qui dans l’éternité saisit l’instant qui l’a éblouie ».
À très vite,